DVD et Blu-ray : Comment se porte le marché ?
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Découvrez comment se porte le marché du DVD et du Blu-ray. Entre dégringolade et l’avènement des plateformes en streaming, que deviennent les DVD et Blu-ray ?

Depuis l’apparition des plateformes en streaming, les ventes de DVD et de Blu-ray chute considérablement, à tel point que plusieurs experts estiment que la vidéo en support physique pourrait avoir le même avenir que les vinyles. Ainsi, de produit destiné au grand public, il pourrait devenir un objet de collection pour les cinéphiles.

Comment se porte le marché du DVD et Blu-ray ?

À la fin des années 90, le DVD fait son apparition en France et remplace rapidement la VHS. 20 ans plus tard, le DVD semble subir le même sort que son prédécesseur. On pourrait croire que la disparition du DVD est due à l'arrivée d’un disque de meilleure qualité : le Blu-ray, mais ce n’est pas le cas. C’est surtout depuis la dématérialisation des supports et l’apparition des plateformes de vidéos à la demande comme Netflix, Disney+ ou encore Apple TV, qui ont engendré une nouvelle façon de consommer les films. Les ventes des DVD et Blu-ray chutent inexorablement depuis une dizaine d’années, pour le plus grand regret des cinéphiles. Considérés par beaucoup comme trop cher, il y a pourtant la possibilité de revendre et/ou d’acheter ses DVD et Blu-ray sur des sites de re-commerce comme Momox.

La dégringolade du marché du DVD et Blu-ray

Après l’apparition de la VHS, puis du DVD et du Blu-ray, la vidéo à la demande (VOD), arrivée en 2010 sur le marché, s’est démocratisée, proposant de louer pour une durée déterminée des sélections fournies, plus simples et plus économiques pour le consommateur. Mais depuis 2014 la VOD est, elle aussi, sur la pente descendante. En effet, des plateformes de SVOD (vidéo à la demande avec abonnement) offre maintenant accès à un large catalogue de de vidéos (films, séries, documentaires…) disponible chez soi, à des prix défiants toute concurrence. Depuis 2010, donc, les ventes de DVD et Blu-ray dégringolent et le chiffre d’affaires des éditeurs français est passé de 1,38 milliard d’euros en 2010 à 690 millions d’euros en 2015. En 2019, le chiffre d’affaires était de 406 millions d’euros. Une chute telle, que cette année-là, le géant Samsung annonçait arrêter sa production de lecteurs Blu-ray et Blu-ray 4K ultra HD pour se focaliser sur la dématérialisation.

L’avènement des plateformes en streaming

Fin 2019, début 2020, la pandémie de la Covid-19 apporte le coup de grâce au support physique de la vidéo. La chute s’accélère et le marché s’effondre. Les confinements semblent avoir incité les populations à se tourner vers les plateformes de SVOD (Mycanal, HBO Max, Prime Video…). Une étude d’avril 2020 menée par Hadopi confirme que 46 % des Français ont eu accès à un abonnement payant de vidéo à la demande en mars 2020. Soit une hausse de 10 % en un an. Selon les données du CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée), la vidéo à la demande représentait 79 % du marché au premier trimestre de l’année 2020. Pourquoi la SVOD séduit de plus en plus ? Déjà par sa simplicité, depuis son canapé, l’utilisateur a accès à un grand nombre de vidéos en tout genre. De plus, c’est la solution la plus économique. En effet, le coût d’un abonnement à une plateforme de ce genre est de moins de 10 € par mois, tandis qu’un film en VOD loué sur un site de VOD coûte 4,99 € et qu’un Blu-ray neuf est proposé aux alentours de 20 € neuf.

Le DVD et le Blu-ray, un marché pour les cinéphiles

Si le grand public semble tourner le dos au DVD et au Blu-ray, ce n’est pas le cas des cinéphiles, toujours très accrochés au support vidéo physique. En effet, les cinéphiles savent qu’il n’y a pas qu’un film sur la galette, il y a aussi des versions longues, des scènes coupées, des alternatives, des commentaires audios ou encore des interviews par exemple. Objets de désir et de collection, les DVD et Blu-ray sont devenus un marché de niche qui devrait continuer à séduire les cinéphiles notamment à prix réduits sur les sites de re-commerce.