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La bataille finale avec Cronos emprunte beaucoup aux célèbres jeux vidéo.

Une semaine après Le Choc des Titans, TFX diffusera sa suite, La Colère des Titans, ce soir à 21h05. Un épisode un peu plus réussi et divertissant que le remake de 2010, qui devrait rappeler des souvenirs aux joueurs de God of War. A sa sortie, en 2012, Première soulignait notamment les ressemblances entre le Cronos du film et l'un des méchants du jeu.

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Synopsis : Une décennie après sa victoire héroïque sur le monstrueux Kraken, Persée, le fils demi-dieu de Zeus, tente de mener une vie plus tranquille de pêcheur dans un village et élève seul son fils de 10 ans, Hélius. Pendant ce temps, les dieux et les Titans se livrent à une lutte de pouvoir. Dangereusement affaiblis par le manque de dévotion des humains, les dieux sont sur le point de perdre le contrôle des Titans emprisonnés et de leur redoutable chef, Kronos, père du triumvirat au pouvoir, Zeus, Hadès et Poséidon. Longtemps auparavant, les trois frères avaient renversé leur père puissant, le laissant croupir dans le sombre abîme du Tartare, un donjon enterré au plus profond des entrailles des enfers

Notre critique : Il était difficile de faire pire que Le Choc des Titans de 2010. Et donc pas difficile de faire mieux. Succédant à Louis LeterrierJonathan Liebesman importe certains tics de son précédent World Invasion : Los Angeles. La première scène de baston tente le délicat grand écart entre le film de guerre post-Black Hawk Down (shaky cam, montage ras la poussière) et la fantasy gréco-antique, pour un résultat curieux, surtout quand des créatures pleuvent du ciel en crevant le mur du son tels des missiles dans le ciel de Bagdad. Le film se calme ensuite, et délivre des scènes assez généreuses visuellement, dans une 3D pour une fois réussie - la résurrection du Titan Cronos véritable morceau de bravoure numérique.

L'amateur s'amusera à relever les pompages quasi littéraux à la série vidéoludique God Of War (la prison du Tartare rappelle le niveau central du premier opus, et la bataille finale avec Cronos emprunte aux deux premiers jeux), mais sans le côté gore/cul incorrect des jeux. La véritable réussite du film n'est toutefois pas que dans les SFX : Edgar Ramirez dans le rôle d'Arès, Dieu de la guerre, déploie un charisme assez hallucinant. In fine, La Colère des Titans est un bon film pop-corn très loin d'être honteux.

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