Choix numéro 1 : Gravity, de Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock et George ClooneySynopsis: Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre -- et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.  Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...( Existe en version 3D. )L'avis de Première :Après avoir surpris le monde il y a sept ans avec Les fils de l’homme, Alfonso Cuaron était attendu au tournant avec Gravity. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le film est largement à la hauteur des attentes, et pas seulement parce que l’histoire se situe dans l’espace, à 600 km au-dessus de la terre. Les premières images, qui montrent une équipe d’astronautes au travail à l’extérieur d’une navette orbitale, sont exaltantes, parce que la 3D et des effets stupéfiants rendent palpable l’expérience de l’apesanteur . George Clooney, qui a l’air d’avoir servi de modèle à Buzz L’éclair, s’amuse à virevolter dans l’espace avec sa combinaison, tandis que ses camarades vaquent à des occupations sérieuses et complexes. En même temps que l’ivresse de l’espace, on ressent aussi un vertige terrifiant, en se disant que si les propulseurs de Clooney tombaient en panne, il serait précipité dans le vide pour l’éternité. Cette impression de danger est confirmée par la suite, au fil d’un récit qui répète que dans l’espace, la vie ne tient qu’à un fil. La suite iciBande-annonce : Choix numéro 2 : Maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, de Marc Boreal et Thibaut Chatel avec Marc Lavoine, Julie Depardieu, Tom Trouffier...Synopsis : Une petite ville de province. Les années 70. Jean a six ans, il fait sa rentrée à la grande école. Quand la maîtresse demande à chaque enfant la profession de son père et de sa mère, Jean réalise qu'il n'est pas comme les autres, s'inquiète et invente une réponse : "ma maman est secrétaire". En fait, elle est tout le temps en voyage sa maman, alors elle envoie des cartes postales à Michèle. Cette petite voisine, qui sait déjà lire, les lit à Jean et celui-ci se prend à rêver. A moins que la réalité ne soit toute autre. Et ça, entre septembre et Noël de cette année-là, Jean commence tout juste à le comprendre...D'après le BD de Jean Regnaud et Emile BravoA partir de 5/6 ansL'avis de Première : Remarqué au festival d'’Annecy, Ma maman est en Amérique... joue sur le contraste entre un graphisme quasiment enfantin et un récit douloureux. Grâce au rythme tranquille de l’histoire, à une bande-son constituée de bruitages familiers et aux joyeuses rêveries pleines d’aventures suscitées par la lecture des cartes postales, l'’univers de Jean se présente comme un monde rassurant et léger. Puis, avec délicatesse, Marc Boréal et Thibaut Chatel nous confrontent à la perte de l’'innocence du petit garçon, au deuil des premiers temps de la vie. Même les plus âgés seront touchés. Adaptée de la bande dessinée de Jean Regnaud et d’Émile Bravo, l'’intrigue se situe dans les années 70. Jeux de billes, vieilles chansons et utilisation de la 2D viennent titiller la nostalgie des spectateurs. Une histoire réaliste sur la difficulté d'’être un enfant.Choix numéro 3 : Malavita de Luc Besson avec Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones...Synopsis : Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…L'avis de Première : L’adaptation du livre de Tonino Benacquista pouvait donner lieu à une amusante comédie noire. Luc Besson y a apporté sa patte en injectant aux dialogues son humour particulier et en confiant les rôles principaux à des figures du genre. Pourquoi pas. Mais le bât commence à blesser sérieusement lorsque Robert De Niro et Michelle Pfeiffer rejouent sur le ton de la rigolade des scènes qui les ont rendus célèbres vingt ans auparavant. Et on peut se demander ce qui a pu convaincre De Niro d’incarner Manzoni, dont le vocabulaire est le plus souvent limité à un seul mot («fuck»), même si, par ailleurs, le personnage révèle de secrètes dispositions littéraires en s’attaquant à l’'écriture de son autobiographie. Le pire arrive lorsque le repenti est invité à animer un débat après une projection publique des Affranchis ! À ce point-là, ce n’est plus de la mise en abyme mais de l'’autoparodie. Les autres sorties de la semaine sont ici