Mission impossible 7
Paramount via Empire

“C’est toujours extrêmement dangereux parce que c’est très haut”, explique le chef opérateur.

La franchise des Mission : Impossible est devenue célèbre pour ses cascades toujours plus folles et Tom Cruise cherchant à chaque fois à tromper la mort de façon toujours plus extrême. Dans le dernier volet, Dead Reckoning, la star avait accompli sa cascade la plus spectaculaire : une chute libre en moto du haut d’une falaise. Il déploit son parachute et la séquence se poursuit avec un combat sur le toit du train en pleine vitesse.

Maintenant que le blockbuster de Christopher McQuarrie est dispo en DVD et blu-ray, Fraser Taggart, son chef opérateur, raconte le tournage de cet exploit dans Variety.

On a repéré plusieurs endroits et on a fini en Norvège”, raconte le technicien, alors que la séquence de départ devait être tournée à bord de l’Orient Express dans les Alpes Suisse. Finalement, la Norvège s’est avérée être la localisation parfaite, puisque Taggart y avait déjà travaillé sur le tournage de Fallout, le sixième opus de la saga : “La séquence du train et le lieu devaient fonctionner avec le saut en moto, explique-t-il. Nous avons trouvé un chemin de fer en Norvège d’où nous allions tourner le saut en moto, et tout a fonctionné.

Mais au-delà du défi technique et physique que représente la fabrication d’une telle séquence d’action, les obstacles administratifs sont nombreux : “Personne ne veut vous voir aller sur une voie ferrée nationale et dire ‘Nous allons nous battre sur le toit du train en marche sur le versant de la montagne.’ Régler toute la paperasse fut long”, raconte le caméraman.


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Il a fallu obtenir l’approbation du gouvernement norvégien qui s’est assuré que tous les systèmes de sécurité étaient en ordre pour effectuer une telle cascade. Taggart a également pris le temps de régler chaque paramètre lié à la caméra et aux réglages de l’image adéquats pour l’atmosphère de la séquence et sa faisabilité. Il a donc décidé de ne pas tourner en pellicule comme pour les autres films, mais en numérique, à la fois pour le rendu esthétique et la maniabilité du matériel.

Il faudrait arrêter le train toutes les deux minutes et recharger. Il nous faudrait des chargeurs de 200 pieds sur les caméras. En numérique, ils pouvaient filmer pendant 30 à 40 minutes”, déclare Fraser Taggart. Les acteurs effectuaient la chorégraphie du combat perchés sur des plateformes hydrauliques pouvant s’incliner jusqu’à 30 degrés. “C’est toujours extrêmement dangereux parce que vous êtes très haut. Mais pour que ce soit pratique, les caméras sont à 30-45 mètres du sol.

Toute l'équipe prépare à présent le huitième opus de la saga, qui ne s'appellera finalement pas Dead Reckoning - partie 2.


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