James Bond Sam Mendes
Universal Pictures International France / DPA/ABACA

"On ne remporte pas de victoire. On se contente de survivre."

Alors que Daniel Craig s’apprête à endosser une dernière fois le costume trois pièces de l’agent secret le plus célèbre au monde dans Mourir peut attendre, Sam Mendes a tenu à revenir sur son expérience de réalisateur. Car le cinéaste a signé deux opus de la saga britannique avant de passer les rênes à Cary Joji Fukunaga pour cette 25e aventure au cinéma : en 2012 sortait Skyfall, en 2015 c’était Spectre. Et une chose est sûre : pour Mendes, être à la barre de projets de cette envergure n’était pas une partie de repos.

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C’est en tout cas ce qu’il explique dans une récente interview de The Sunday Times (via The Independent), allant jusqu’à affirmer qu’il ne souhaitait plus jamais mettre les pieds sur le tournage d’un James Bond. Et les attentes des fans sont en partie responsables de cette décision, car sources d’une pression difficile à gérer. "Quand j’y pense, ça me retourne l’estomac. C’est juste trop dur. Vous avez l’impression d’être l’entraîneur de l’équipe de football d’Angleterre. Vous vous dites, si je gagne, je peux vivre. Si je perds, je vais au pilori. On ne remporte pas de victoire. On se contente de survivre. Tout le monde a sa propre version dans sa tête."

Le problème avec la franchise, c’est donc qu’elle est trop appréciée par les spectateurs. Après Spectre, le réalisateur s’est détourné des services secrets pour se diriger vers les tranchées de la première Guerre Mondiale : son prochain film, intitulé 1917 et prônant le plan-séquence, est attendu dans les salles pour le 15 janvier 2020.

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