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  Après Un prophète en 2009, Jacques Audiard revient cette année à Cannes avec De rouille et d’os, tiré du livre de Craig Davidson. Pour son long-métrage, il s’attaque à un sujet sombre, pourtant tourné sous le soleil d’Antibes.C’est dans une boite de nuit, tard dans la soirée et à la suite d’une bagarre que se rencontrent Stéphanie (Marion Cotillard) et Ali (Matthias Schoenaerts). Ali a débarqué à Antibes il y a peu, chez sa sœur, obligé de loger dans son garage car démuni. Il est accompagné de son fils de 5 ans, Sam, qu’il connaît à peine. Il est videur, elle est dresseuse d’orques au Marineland. Lorsque Stéphanie perd ses deux jambes dans un accident à son travail, elle décide de le rappeler plusieurs mois après leur rencontre. Le deuxième extrait nous permet de mieux connaître le personnage d’Ali. Il participe à des combats de rue, où il risque sa vie pour 500 euros. Un personnage qui essaye de se relativiser le drame vécu par Stéphanie, et dont la dérision parvient à faire sourire … "Elle est où ta poussette ? "   Le troisième extrait s’inscrit comme une suite logique au précédent. Ali a finalement accepté la demande de Stéphanie qui peut assister au combat qu’il va mener. Si l'héroïne est malmenée dans ces vidéos, le personnage de Matthias Schoenaerts n'est pas épargné, se battant violemment pour quelques euros.  Dans la quatrième vidéo, pas de violence physique, contrairement aux précédentes. Les deux personnages parlent, très sérieusement, de la relation qu'ils veulent établir.Le drame de Jacques Audiard s'annonce poignant, ses personnages devant faire face à des situations violentes. Mais malgré la souffrance, on entrevoit une lueur d'espoir. Ils tente de reconstruire leur vie, à deux, malgré leurs désaccords et leur colère.De rouille et d'os sera le film événement de demain à Cannes. On en reparlera donc très vite.Suivez toute l'actu cannoise sur notre dossier spécial avec Orange Cineday