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Julie Lescaut, ce polar à la française bat toujours des records de popularité. Quant à Véronique Genest, elle trouve de plus en plus palpitantes les aventures de son personnage. Près de 8 millions de téléspectateurs par épisode ! Depuis la disparition de Navarro et des Cordier, Julie Lescaut reste la seule série policière française qui peut rivaliser avec des concurrentes américaines comme Esprits criminels. Cette cote d’amour n’a jamais vraiment faibli depuis le lancement du feuilleton, en 1992. D’autant que depuis trois saisons, la fliquette a pris du galon, passant d’un commissariat de banlieue à la Direction générale de la police, à Paris. Les fans ont suivi la dynamique commissaire divorcée, dont les deux enfants ont, pour le moins, grandi. Sa fille, Sarah, devenue une brillante et séduisante avocate, flirte carrément avec l’adjoint de Maman ! Le téléfilm de ce soir est le 4e épisode de la 19e saison : cinq sont déjà en boîte, quatre autres vont être tournés. Véronique Genest, elle, parle plutôt passion que saison… Propos recueillis par Hacène Chouchaoui pour Télé 7 Jours. pagebreak Presque deux décennies dans la peau de Julie. Vous êtes-vous fixée une limite ? J’ai commencé en enchaînant des séries de 13 épisodes. Aujourd’hui, on en tourne cinq par an. Mais l’arrêt de la série n’est pas à l’ordre du jour. Tant que le public reste au rendez-vous, on continuera !pagebreak Comment expliquez-vous le succès de votre personnage ? Les téléspectateurs ont grandi avec moi, leurs enfants aussi. Ils se sont passionnés pour ces aventures comme je l’ai fait, dans ma jeunesse, pour Amicalement vôtre et Columbo.pagebreak Peut-on rester proche du public quand on est, comme vous, une star de la télé ? Je possède un bel appartement, mais ni vignobles ni châteaux. Même si je suis devenue une privilégiée, je n’ai jamais rompu le contact avec le réel, grâce à mes fréquentations et aux proches que j’aide. pagebreak Ce soir, pour la première fois, la série aborde une affaire politique, voire diplomatique. Un nouveau challenge pour la commissaire Elle s’engage dans un univers inconnu et marche sur des œufs. Les Etats se montrent toujours sourcilleux quand il s’agit de la souveraineté de leurs ambassades. L’affaire est d’autant plus sensible qu’un haut diplomate étranger est soupçonné d’avoir assassiné un journaliste français. J’ai beaucoup aimé ce scénario car pour moi, la presse occupe une fonction de sentinelle dans une démocratie. pagebreak Que pensez-vous de Julie depuis qu’elle travaille à la Direction générale de la police ? Elle est amenée à traiter des affaires délicates, ce que je trouve plutôt excitant. En contrepartie, elle a encore moins de temps pour s’occuper de sa vie personnelle. pagebreak D’ailleurs, toujours vêtue en pantalon et imperméable, elle semble peu portée sur la séduction. Aurait-elle renoncé à l’amour ? Non, c’est juste qu’elle n’arrive pas à mener de front son boulot et ses émois sentimentaux. Mais vous verrez, d’autres épisodes arrivent où elle laissera parler son cœur ! Quant à la séduction, j’en jouerai face à Philippe Caroit dans « Fais pas ta crise », une comédie sentimentale que je tourne en février pour TF1. pagebreak Hacène Chouchaoui pour Télé 7 Jours.