Toutes les critiques de Comment savoir

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par Axelle Ropert

    Un équilibre miraculeux entre comédie et mélodrame. Une intelligence hors pair dans l'entendement des sentiments humains. Une splendeur.

  2. Public
    par La rédaction de Public

    Avec Comment Savoir, le réalisateur signe une comédie douce-amère sur les appréhension de la vie, passé la trentaine. La charmante Reese Witherspoon, pour qui il a écrit le rôle sur mesure, s'en tire avec grâce, et Paul Rudd s'affirme comme un acteur pouvant à la fois jouer sur la sensibilité et l'auto-dérision. Maillon faible du film, Owen Wilson cabotine dans le rôle du grand couillon qu'il rabâche depuis pas mal de films maintenant.

  3. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Débutée piano piano, cette histoire croise les thèmes de la solitude en fin de vie, de la place des étrangers dans la société israélienne, et surtout des conséquences des traumatismes historiques, avec un personnage principal qui est à la fois une victime et une figure de monstre.

    Sobre, ce huis clos tient cependant en haleine jusqu’à son issue secouante grâce aux excellentes comédiennes et à la façon politiquement incorrecte dont il montre certains effets tardifs de la Shoah.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Dans Comment savoir, les choses ne vont fort ni pour Reese Witherspoon, ni pour Paul Rudd, ni pour Owen Wilson. Le cinéaste James L. Brooks malmène ce trio sympathique entre problèmes sentimentaux, sportifs et judiciaires. Si on a connu le réalisateur de Pour le pire et pour le meilleur (1998) plus inspiré, ses interprètes font sourire. Reese Witherspoon rayonne au milieu de ses séduisants chevaliers servants et on a un faible pour Jack Nicholson, égal à lui-même en papa homme d'affaires carnassier.C. V.

  5. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Le premier long métrage d’Alix Delaporte, réalisatrice venue de la télévision et du journalisme, est une petite déception. Delaporte s’est pourtant assuré la collaboration de deux acteurs solides, Clotilde Hesme et Grégory Gadebois (de la Comédie-Française), tous deux issus du Conservatoire.
    Parce que son scénario manque singulièrement de tension, d’enjeu et d’obstacles, parce que tout s’y résout avec un peu trop de facilité, le film marche au bord du vide. C’est à la fois sa limite et sa vertu
    Qu’est-ce qui fait qu’on tombe amoureux ? Comment passe-t-on des sentiments au lit (ou le contraire) ?
    C’est là que se trouve la vraie question du film, passionnante, émouvante, toujours irrésolue et mystérieuse. Dommage qu’elle ne soit pas plus incarnée par la mise en scène et la direction d’acteurs, qui demeurent toujours un peu trop à la surface des choses, au risque de les effleurer seulement.

  6. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Sébastien Chauvin

    Comment savoir n'est ni une screwball comedy , ni tout à fait un film psychologique, ni une comédie intellectuelle, ni complètement une comédie romantique. Non, le film de James L.Brook ressemble davantage à un curieux hybride, sorte d'émanation lointaine tout à la fois de la comédie classique américaine et de sitcoms. Avec sa relative longueur pour une comédie (2h) (...) Comment savoir à également quelque chose de fondamentalement étrange et décalé, impossible à embrigader dans un genre précis. (...) Drôle de comédies contemporaine où la naissance d'une idée, la découverte des ses sentiments réels, le chemin vers la sortie de crise doivent passer par une temporalité presque laborieuse et répétitive.

  7. StudioCiné Live
    par Denis Rossano

    Reese Witherspoon, au coeur d'un artificiel trio amoureux, surjoue et agace. Certes le film va en s'améliorant, et la sincérité de Paul Rudd apporte un peu d'âme à un récit poussif. Est-ce suffisant ? Non.

  8. StudioCiné Live
    par Denis Rossano

    Déconnecté de la réalité et de son public.

  9. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Acteurs empêtrés et en roue libre, surlignage constant des dialogues par des mimiques qu'on croirait destinées aux mal-comprenants, scénario d'une singulière mièvrerie, rythme soporifique et qualité technique qui fait défaut : cette comédie romantique, d'un niveau affligeant, ressemble davantage à un accident industriel qu'à quoi que ce soit d'autre.