Toutes les critiques de Expendables 3

Les critiques de Première

  1. Première
    par Yérim Sar

    Le troisième round de Sly et ses potes reproduit la même recette que les précédents épisodes, et finit par lasser. On prend les mêmes et on recommence. C'est le mot d'ordre de toute la troupe de cadors qui suivent Sylvester Stallone depuis maintenant trois films. Expendables 3 ne déroge pas à la règle : ambiance vintage, seconds rôles clins d’œil, baston et action, tout est là. Sauf que précisément, pour une saga comme celle-ci, c'est plutôt casse-gueule de se reposer sur ses lauriers. La formule a plus ou moins marché deux fois, c'était une erreur de penser qu'une simple répétition suffirait, sans rien apporter de neuf. Alors bien entendu c'est très jouissif de voir le retour de Wesley Snipes interprétant un personnage qui renvoie précisément à ses démêlés judiciaires. Ou encore de découvrir qu'Harrison Ford est capable de se mélanger à tout ce beau monde comme un poisson dans l'eau quand il n'est pas occupé à se casser une jambe sur le plateau de Star Wars 7. Mais ces plaisirs nostalgiques peinent à faire un film. Malgré tout, ce serait injuste d'enterrer la franchise pour autant. Expendables 3 reste un divertissement estival honnête, c'est juste qu'on était en droit d'avoir beaucoup mieux que ça. Mais comme d'autres séries ou saga old school, il faut bien un épisode raté pour mieux rebondir et c'est ce qu'on leur souhaite. Parce qu'on sera là au prochain film, histoire de voir quelles vieilles gloires ont été ressuscitées cette fois. La nostalgie, un fléau dont on ne parle pas assez.

Les critiques de la Presse

  1. Cinenews.be
    par Gauthier Keyaerts

    Ce troisième volet de franchise "Expendables" ne fait pas dans la dentelle ! Passé une intro détonnante, permettant d'inclure Wesley Snipes dans le groupe (excellente idée, pas assez exploitée), le spectateur se prend dans les gencives un générique vite expédié afin de relancer la machine à plein régime. Suit alors une nouvelle montée d'adrénaline où nous découvrons le grand méchant du moment, incarné par un Mel Gibson inspiré et démoniaque. Il nous livre une prestation cabotine à souhait qui rend son personnage particulièrement inquiétant. Nous restons plutôt mitigés sur la prestation agaçante d'Antonio Banderas, ou sur l'apport jeuniste à la saga. Pour le reste, mis à part quelques moments creux (les atermoiements moraux de Ross / Stallone), ça explose dans tous les sens, flingue sans retenue et joue la carte des cascades audacieuses et inédites. Si le cœur vous en dit...

  2. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Sylvester Stallone est de retour avec son unité spéciale de durs à cuire pour terrasser le trafiquant d'armes Mel Gibson. Et la formule vintage fonctionne encore. Comme d'habitude avec Stallone, le film ne mégote pas sur les poursuites spectaculaires, déflagrations en tous genres, fusillades à l'arme lourde et voltiges aériennes. Tourné en Bulgarie, il a même mobilisé un bataillon de chars autour d'une usine désaffectée qui finit en miettes. La séquence d'ouverture -- l'attaque en hélicoptère d'un train lancé à pleine vitesse -- vaut déjà son pesant d'adrénaline.

  3. Critikat.com
    par La rédaction de Critikat

    Pas plus finaud que les deux précédents, ce troisième épisode poursuit honnêtement la chevauchée testamentaire menée par Stallone depuis Rocky Balboa, tout en testostérone, en silicone et en nostalgie. (...) Dans un monde privé de causes à soutenir, les vieux pachydermes sonnent creux, mais notre croyance d’enfant reste intacte : force est de constater que ces carcasses-là, à défaut d’être immortelles, encaissent toujours aussi bien les coups.

  4. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Les papys musclés du ciné d’action eighties remettent le couvert et invitent quelques (vieux) nouveaux venus. En roue libre mais sympathique.Le contrat tacite des précédents "Expendables" était de laisser les briscards du cinéma burné mitrailler dans tous les sens, pourvu qu’ils promènent leur mélancolie et exaucent les rêves de fans – Stallone et Schwarzenegger ! Stallone vs Van Damme ! Chuck Norris vs tout le monde ! On leur pardonnait de placer la meilleure scène d’action au débuttant qu’ils égayaient la suite de clins d’œil.
    "Expendables 3" fait tout à l’envers : le finale (dans un immeuble assiégé) est assez réussi mais le casting n’a plus l’air d’y croire. Avec Schwarzie et Jet Li en figurants de luxe, Statham absent au mitan du film, le tout a l’air d’avoir souffert des emplois du temps overbookés de chacun. A charge pour Stallone de tenir (mal) l’ensemble à bout de muscles et sortir la fausse bonne idée – une équipe de jeunes "Expendables", trop verts pour faire impression, même si on compte suivre l’ultimate fighter Ronda Rousey, bonne héritière de Cynthia Rothrock.

  5. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Soucieux d’attirer un plus grand public vers ce troisième opus, Stallone a demandé à Patrick Hughes de mettre plus l’accent sur le rythme que sur la violence graphique. "Expendables 3" sort donc avec simple avertissement dans les salles françaises alors que les deux précédents avaient été interdits aux moins de douze ans! Les papys vont pouvoir connaître de nouveaux fans en attendant un quatrième volet...

  6. L'Express
    par Eric Libiot

    "Expendables 3" reste un truc de gros bras avec Stallone en chef de bande qui engage des p'tits jeunes costauds et bondissants pour arrêter un méchant vendeur d'armes. Ca explose, ça bastonne, ça tire. Mais ça joue aussi la bonne humeur et l'autodérision. (...) Enfin, un film de gros bras qui se termine par les héros chantant "Old Man", de Neil Young, ne peut pas être totalement mauvais. Il ne l'est pas.

  7. Télé Star
    par Paul Guermonprez

    Troisième épisode d'une série qui semble mettre un point d'honneur à ne jamais surprendre, un film d'action basique -et spectaculaire- où les acteurs font le job mécaniquement.

  8. Télérama

    Les gros bras d'hier (Schwarzenegger, Stallone...) reprennent du service entourés d'autres spécialistes du cinéma d'action... La formule "Expendables" a pu séduire à son lancement, mais plus elle est répétée et plus elle semble mécanique. Cette fois, la « mise en scène » de Patrick Hughes enchaîne des fusillades sans fin et presque sans objet.