Titre original Fonzy
Date de sortie 30 octobre 2013
Réalisé par Isabelle Doval
Avec José Garcia , Audrey Fleurot , Lucien Jean-Baptiste
Scénariste(s) Isabelle Doval
Distributeur StudioCanal
Année de production 2013
Pays de production FR
Genre Comédie

Synopsis

Diego Costa est livreur dans la poissonnerie familiale, où il travaille auprès de ses frères, Enrique et Manuel, et leur père Ramon. Au moment où Diego apprend que sa fiancée Elsa est enceinte, cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu'il est le géniteur de 533 enfants. Dans la foulée, il apprend également que 142 de ses enfants se sont regroupés dans un collectif qui veut faire invalider la clause d'anonymat qu'il a signée lors de dons de sperme effectués dans les années 80. Paniqué, Diego refuse de révéler son identité et demande à Quentin, son ami avocat de l'aider à faire valoir ses droits. Parallèlement aux démarches judiciaires, pour tenter de convaincre leur géniteur de se dévoiler, les 142 enfants du collectif lui envoient une enveloppe contenant chacun de leur profil. Happé par une curiosité viscérale, Diego ne peut s'empêcher d'ouvrir l'enveloppe afin de découvrir qui sont ses enfants. Sans en parler à personne, Diego part incognito, à leur rencontre. Les moments intenses partagés avec sa nombreuse progéniture, provoquent peu à peu chez Diego, un profond désir de paternité. Heureux mais en plein dilemme, Diego devra choisir entre une vie normale avec Elsa ou accepter d'être le père de 533 enfants.D'après le film Starbuck

Critiques de Fonzy

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Ce remake français du Starbuck de Ken Scott manque de surprises si l’'on a bien en tête la comédie québécoise sortie en 2012 chez nous. Mais le sujet et les questions qu’il soulève sur la paternité, la
    difficulté de grandir et l’affection qui naît entre les êtres les plus disparates restent forts, même sous la drôlerie. José Garcia campe avec talent le cadet d’'une famille espagnole (et non polonaise) qui vend du poisson (et non plus de la viande) et on peut ainsi s’'amuser au jeu des différences, pas si nombreuses. Autour de lui, le choeœur des acteurs est à l’'unisson. S’en détache un personnage dingue : celui de Xavier, l’'un des rejetons, musicien de heavy metal au look gothique – campé par le jeune Solal Forte, épatant – qui vient squatter le canapé de Diego. Dans la deuxième partie, moins fidèle au modèle et plus inventive, on retrouve un peu de la folie douce qui régnait sur le premier long d’'Isabelle Doval, Rire et châtiment. C’est tant mieux.