Date de sortie 27 octobre 2021
Durée 116 mn
Réalisé par Edgar Wright
Avec Thomasin McKenzie , Anya Taylor-Joy , Matt Smith
Scénariste(s) Edgar Wright, Krysty Wilson-Cairns
Distributeur UNIVERSAL
Année de production 2021
Pays de production Grande-Bretagne
Genre Thriller
Couleur Couleur

Synopsis

Une jeune fille, passionnée par la mode, parvient mystérieusement à voyager dans les années 1960 où elle rencontre son idole, une éblouissante chanteuse en devenir. Mais le Londres des années 1960 n'est pas ce qu'il paraît, et le temps semble se désagréger avec d'obscures conséquences

Toutes les séances de Last Night in Soho

Critiques de Last Night in Soho

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Edgar Wright n’a plus envie de rigoler. Last Night in Soho a beau souvent faire l’effet d’un tour de manège euphorisant, il est innervé par une humeur sombre, plutôt inédite chez l’auteur de Shaun of the Dead. Ne pas y voir pour autant un signe que ce film serait celui « de la maturité ». Plus il avance en âge, plus Wright prend soin de mettre en scène des personnages juvéniles, comme pour rester connecté aux émotions adolescentes qui sont le fondement de son cinéma. Après le bien-nommé Baby de Baby Driver, ce nouveau film suit ainsi les pas d’une jeune fille à peine sortie de l’enfance, Eloise (Thomasin McKenzie), qui débarque à Londres avec des rêves fashion plein la tête. Elle aime les Kinks et Audrey Hepburn, et se trouve donc en léger décalage avec les préoccupations de ses camarades de l’école de mode. Via un mystérieux « passage » temporel, elle va se retrouver la nuit venue propulsée dans le Soho des années 60, dans la peau d’une apprentie chanteuse (Anya Taylor-Joy), et découvrir les aspects les plus cauchemardesques du Swinging London. Last Night in Soho s’inscrit dans un mouvement initié par l’affaire Weinstein, qui invite à un nouvel examen de l’histoire du show-business, de ses dessous les plus ignobles, longtemps cachés sous le tapis. Les drames et les larmes derrière le glam. Wright s’y livre avec pour principales boussoles esthétiques – ce qui est assez gonflé – le Marnie d’Hitchcock et Répulsion de Polanski. Comme le Once upon a time…in Hollywood de l’ami Tarantino, c’est un film à la patine fun mais bourré d’idées noires. Un bonbon coloré au goût amer.

Dernières News sur Last Night in Soho

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Les coulisses de la scène de danse de Last Night in Soho

Edgar Wright raconte la fabrication de ce passage très réussi, qui a demandé très peu d'effets spéciaux.

Casting de Last Night in Soho

Terence Stamp
Silver Haired Gentleman