Titre original Serbuan maut
Date de sortie 20 juin 2012
Durée 101 mn
Avec Iko Uwais , Joe Taslim , Donny Alamsyah
Distributeur SND
Année de production 2011
Pays de production Etats-Unis, France
Genre Film d'action
Couleur Couleur

Synopsis

Membre d'une unité de policiers d'élite, Rama débarque au pied d'un immeuble délabré. Sa mission : capturer le baron de la drogue – un certain Tama – dont c'est le QG. Il s'agit d'un quartier ultra-dangereux où pas un seul policier ne s'est encore aventuré et l'immeuble est devenu un repaire de tueurs, de violeurs et de cambrioleurs en tous genres, bien conscients qu'ils n'y seront jamais inquiétés...Aux petites heures du jour, les policiers s'introduisent dans l'immeuble et s'acheminent peu à peu vers le dernier étage. Mais lorsqu'ils sont repérés par un indic qui en informe Tama, celui-ci ordonne à ses lieutenants de fermer toutes les issues et d'éteindre les lumières. Tandis que les policiers se retrouvent bloqués au 6ème étage, privés de tout moyen de communication avec l'extérieur, Tama mobilise ses hommes pour affronter les intrus. Rama et les autres policiers doivent désormais fouiller chaque appartement pour remplir leur mission et rester en vie.

Toutes les séances de The Raid

Critiques de The Raid

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Précédé d’une réputation superlative justifiée, The Raid provoque au moins autant d’excitation qu’Ong-Bak (2004) en son temps, même si leur registre n’est pas comparable. Alors que le film thaïlandais de Prachya Pinkaew reposait presque exclusivement sur les prouesses physiques non truquées de son interprète, Tony Jaa, l’intérêt de The Raid a des sources plus multiples. Il met en scène le pencak silat, un art martial très polyvalent où tous les coups et toutes les armes sont permis, et dont il existe également une version dansée. Le réalisateur du fi lm, Gareth Evans, gallois d’origine mais indonésien d’adoption, a déjà exploité les infinies qualités cinématographiques de ce sport dans son précédent fi lm, Merantau. Ici, Iko Uwais, le même acteur principal (et artiste martial extraordinaire) joue le rôle du héros. Les premières images le montrent priant à côté de sa femme enceinte. Pas de doute, le premier degré est de rigueur ! Cette fois, le pencak silat est mis en valeur avec encore plus de détails et d’efficacité, tout en s’inscrivant dans un récit pas si simple dont les rebondissements inattendus interviennent au coeur même des scènes d’action. Les masques tombent, les véritables motifs de l’intervention sont révélés, les traîtres se dévoilent dans un camp comme dans l’autre, sans jamais ralentir la dynamique. On a pu entendre quelques réserves concernant la durée de certaines séquences, mais à ce degré de virtuosité, mieux vaut trop que pas assez.