Date de sortie 5 août 2009
Durée 97 mn
Réalisé par Caroline Bottaro
Avec Sandrine Bonnaire , Kevin Kline , Valérie Lagrange
Scénariste(s) Caroline Bottaro, Bertina Henrichs
Distributeur StudioCanal
Année de production 2009
Pays de production France, Allemagne
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Dans un petit village de Corse, la vie d'Hélène, effacée et discrète, est faite de jours qui s'enchaînent et se ressemblent...Elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel et semble apparemment heureuse avec son mari, Ange, et sa fille de quinze ans, Lisa. Sa vie modeste et monotone paraît toute tracée...Tout bascule le jour où, faisant le ménage d'une des chambres de l'hôtel, elle surprend, fascinée, un jeune couple d'américains très séduisants qui joue aux échecs sur une terrasses. Tout d'abord intriguée, puis finalement passionnée par ce jeu, Hélène mettra tout en oeuvre, avec obstination, pour maîtriser les règles des échecs jusqu'à l'excellence. Elle pourra compter sur l'aide de Monsieur Kröger, un mystérieux habitant du village, pour arriver à ses fins. Mais cette métamorphose positive vers une nouvelle liberté pour Hélène, ne se fera pas sans modifier profondément, ses relations avec sa famille, ses amis et les habitants du village. D'après le roman La Joueuse d’échecs de Bertina Henrichs, publié aux Éditions Liana Levi.

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Critiques de Joueuse

  1. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Dans Joueuse, Jennifer interprète le rôle muet de la passeuse de témoin, puisque c’est en la regardant jouer aux échecs que Sandrine Bonnaire, humble femme de ménage, va réaliser que son destin passe par un échiquier. C’est la belle
    idée initiale de ce premier film à la modestie touchante, dans lequel Caroline Bottaro fait preuve d’un joli sens narratif en même temps que d’une vraie capacité à camper des protagonistes tout en nuance, que ce soit son héroïne, le mari
    de cette dernière (excellent Francis Renaud) ou sa patronne. Bien sûr, il y a des scories, comme le vieux professeur grincheux mais bourré de tendresse incarné par Kevin Kline, ou certaines facilités de mise en scène (les moments où Bonnaire use de carrelages noirs et blancs comme autant d’échiquiers potentiels !), mais cela reste assez secondaire. Ce qui frappe surtout, c’est la manière dont la réalisatrice fait de ce sujet un peu désincarné et élitiste (les échecs) un vrai film social où sont posées des questions plus profondes qu’il n’y paraît.