Date de sortie 5 mai 2013
Durée 106 mn
Réalisé par Seth MacFarlane
Avec Mark Wahlberg , Mila Kunis , Seth MacFarlane
Scénariste(s) Seth MacFarlane, Alec Sulkin, Wellesley Wild
Distributeur Universal Pictures France
Année de production 2012
Pays de production Etats-Unis
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple.Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !

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Critiques de Ted

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Phénomène de l’été aux États-Unis, Ted repose sur une idée génialement débile : regarder un homme mûr cohabiter avec un ours en peluche qui parle, comme si la situation était tout à fait normale. Ils jouent à la PlayStation, dissertent sur Flash Gordon, fument des joints, se racontent leurs problèmes de nanas... Le plus drôle, au final, c’est qu’aucun personnage ne remet en question l’existence de Ted (sa présence est totalement acceptée et rend le décalage d’autant plus comique). Le film n’est jamais meilleur que lorsqu’il assume son effronterie brillamment puérile, poussant son concept absurde dans tous les retranchements possibles et (in)imaginables – Ted invite des call-girls, Ted prend de la coke... – avec une énergie régressive à faire rougir les frères Farrelly. Jusqu’au moment où MacFarlane, qui signe ici son premier long après avoir créé Les Griffin à la télé, décide de donner à son nounours une dimension symbolique pour signifier l’incapacité de son héros (Mark Wahlberg, parfait) à entrer dans l’âge adulte. On s’en serait volontiers passé, comme de cette sous-intrigue un peu artificielle évoquant une tentative de kidnapping par un psychopathe à moustache. Heureusement, Ted reprend vite ses (mauvais) esprits et finit le film comme il l’avait commencé : outrancier, mal élevé et prêt à vanner tout ce qui bouge. Very bad toy.

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