Il l'a dirigé dans Irréversible et fait un cameo dans 9 mois ferme. Albert Dupontel vu par Gaspar Noé.Ma rencontre avec AlbertÇa s’est passé vers la fin des années 90 dans une boîte de nuit, par l’intermédiaire de Nicolas Boukhrief avec qui je travaillais à Canal+.Mon travail avec AlbertSur Irréversible, Albert était hyper disponible. Le scénario faisait trois pages, ce qui laissait une grande marge de manoeuvre aux comédiens. Pour la séquence dans le métro où le personnage d’Albert pose des questions intimes au couple formé par Vincent Cassel et Monica Bellucci, j’avais écrit un texte reprenant des théories d’Henri Laborit puis, lors de la dernière prise, j’avais dit à Albert d’improviser sur ce qu’il voulait. Il avait décidé de parler de cul pour être drôle. Tout d’un coup, c’est parti en flèche ! Avec son expérience du one-man-show, il était irrésistible. J’ai évidemment gardé cette prise. Pour les séquences de violence, comme celle du tabassage initial, il était plus mal à l’aise car il fallait vraiment y aller. Il y a une vraie différence entre un acte de violence gratuit, rendu fun et stylisé par le montage comme dans ses films, et un autre plus réaliste, qui s’inscrit dans la durée du plan.Mon avis sur AlbertC’est une force de la nature, il ne ressemble à personne en France. Quand je l’ai rencontré, il était nerveux et insatisfait. Aujourd’hui, il me semble beaucoup plus serein.Propos recueillis par Christophe Narbonne9 mois ferme d'Albert Dupontel, avec Albert Dupontel, Sandrine Kiberlain et Nicolas Marié, en salles le 16 octobre : Dupontel vu par Jean DujardinDupontel vu par Catherine FrotDupontel par Jan KounenDupontel vu par Terry GilliamDupontel vu par Benoît DelépineDupontel vu par son superviseur des effets visuels