Jacques Audiard, Abdel Raouf Dafri, Nicolas Peufaillit et Thomas Bidegain décrochent le César du meilleur scénario originalDeuxième César de la soirée pour Un Prophète (qui a donc commencé son braquage) et surtout, troisième César du meilleur scénario pour Jacques Audiard qui avait déjà décroché la statuette pour les scripts de Sur mes lèvres et De Battre mon coeur s'est arrêté. Pourtant, l'histoire de ce jeune truand qui devient un vrai caïd a connu une gestation difficile sur le plan de l'écriture. Il a fallu plus de trois ans d'écriture pleines de doutes (pour Audiard surtout qui a bien failli tout arrêter), mais le film est une claque visuelle autant que narrative. Mélangeant le pur film de genre (à la Scorsese), l'apport des meilleures séries US (The Wire et Les Sopranos) et une approche ultra documentaire, le scénario d'Un Prophète est un pur bijou qui vient de révolutionner le film de genre français.
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