After Blue (Paradis Sale) de Bertrand Mandico
UFO Distribution

Il annonce un film en plein délire écolo-far west.

Si à sa sortie Les Garçons sauvages avait créé la surprise avec son atmosphère étrange, à la fois malsaine et sensuelle, et son intrigue sortie tout droit d'un trip sous acide, il est à parier que After Blue (Paradis Sale), la nouvelle réalisation de Bertrand Mandico, provoquera le même effet. Présenté en avant-première au festival Chéries Chéris de Paris l'année dernière, ouvrant la 27ème édition du festival dédié au film LGBTQI+, la nouvelle création de Mandico promet de ravir les cinéphiles et amateurs de belles images.

Dans la même lignée que Les Garçons sauvages, où les images étaient sublimées par des effets rappelant les débuts du cinéma et le surréalisme, complétées par un véritable travail sur le décors, After Blue (Paradis Sale) se présente comme une rêverie moderne, ou plutôt d'adultes, où réalisme et imaginaire se côtoient à l'écran. 

Les garçons sauvages : conte pour adultes [Critique]

Évoluant dans un futur lointain, sur une planète sauvage où ne survivent que les femmes, ce long métrage a pour héroïne Roxy, une adolescente solitaire, qui après avoir délivré une criminelle ensevelie sous les sables, est exilée avec sa mère Zora. En effet, les deux femmes sont tenues responsables de l'humeur assassine de la criminelle, qui sème la mort depuis sa libération. Condamnées à traquer la meurtrière, Roxy et sa mère arpentent alors les territoires surnaturels de leur paradis sale. 

Reprenant l'esthétique léchée que le public avait découvert dans Les Garçons sauvagesAfter Blue (Paradis Sale) est le troisième long métrage de Bertrand Mandico. Il y guide Elina Löwensohn, Pauline Lorillard et Vimala Pons, déjà devant sa caméra dans Les Garçons sauvages, ainsi que Paula Luna et Agata Buzek. Ce beau monde se dévoile dans une première bande-annonce très onirique :


Daté pour le 16 février par UFO Distribution, le long métrage s'est déjà offert une première vie avant sa sortie : il a en effet été projeté au Festival du Film de Locarno (en compétition), au TIFF, à l'Étrange Festival et au Fantastic Fest, y recevant d'ailleurs le prix du Meilleur long métrage.