Toutes les critiques de Good Morning England

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Welter

    Pas un mélomane qui n’ait rêvé avoir connu la fin des années soixante, glorieuse période où l’explosion sauvage du rock rythmait la libération sexuelle de la jeunesse.
    D’ailleurs en sortant de la séance on a qu’une envie, s’envoyer en l’air en écoutant The Turtles (ou la B.O. complète pour les plus inspirés) Et parce qu’une B.O., aussi parfaite soit elle, ne fait pas tout, Richard Curtis se paye le luxe d’un casting royal : Bill Nighy en maitre de cérémonie : dandy ultra tolérant il gère ses ouailles potaches avec un admirable détachement. Et du détachement il en faut pour canaliser l’énergie débordante de la clique de DJs bien barrés composée entre autres de Seymour Hoffman qui semble avoir perdu 20 ans et de Nick Frost égal à lui-même (comprendre hilarant). Dans le camp adverse, le Ministre Dormandy emprunte les traits de Kenneth Branagh formidable en nazillon refoulé. Un affrontement musical en haute-mer à ne rater sous aucun prétexte because Rock n’ Roll fluctuat nec mergitur (oui « is not dead » c’était trop bateau).

Les critiques de la Presse

  1. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Auteur de 4 mariages et un enterrement, scénariste de Bridget Jones et cocréateur de Mr. Beans, Richard Curtis livre un hit bourré d'énergie, d'humour et de personnalités déjantées. Au son d'une BO made in légende, voilà un pur élixir de bonne ondes servi par une troupe 100 % rock'n'roll. Chears !

  2. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Les situations de vaudeville se succèdent sur un ton bon enfant, les comédiens font des pieds de nez au jeu introspectif (...), les répliques tanguent volontiers dans la vulgarité. Le propriétaire du bateau (excellent Bill Nighy en aristo subversif) surveille le langage de ses troupes, en vain. Le ministre de l'intérieur se nomme"Troudebal" . Menacé un temps d'essoufflement en dépit du pot pourri de sa bande sonore, le film trouve son apothéose en fin de croisière.

  3. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Impossible de rater son coup avec une bande d’acteurs irrésistibles, une b.o. à tomber, des dialogues aux petits oignons. Richard Curtis, réalisateur de comédies romantiques (dont l’excellent « Love actually ») est un bon artisan et sa mécanique parfaitement huilée cache bien ses ficelles. A travers les aventures tragico-burlesques de protagonistes dont le credo est « tout pour la musique ! » et l’initiation à la vie d’un « bleu », cette comédie est avant tout un hommage nostalgique et joyeux à la pop rock et à ses valeurs (liberté, fraternité, solidarité). Ce rafiot, qui n’a rien du radeau de la Méduse, célèbre une époque d’artistes, de passeurs, de fans. Autres temps, autres mœurs : aujourd’hui, plus de pirates, mais du piratage. C’est moins rock’n roll.

  4. Télérama
    par Jérémie Couston

    Le prototype du « feel good movie » : genre idéal en ces temps de crise. (...) Richard Curtis a réuni un casting du tonnerre qu'il fait swinguer au son des tubes des Kinks ou des Stones. Très sympa et vivifiant pendant une heure et demie. Mais le film dure deux heures un quart...