Date de sortie 16 novembre 2017
Durée 140 mn
Réalisé par Ai Weiwei
Avec Israa Abboud , Hiba Abed , Rami Abu Sondos
Scénariste(s) Tim Finch, Boris Cheshirkov, Chin-Chin Yap
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2017
Pays de production Etats-Unis, Chine, France
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Plus de 65 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur pays pour fuir la famine, les bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du plus important flux migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Réalisé par l’artiste de renommée internationale Ai Weiwei, HUMAN FLOW aborde l'ampleur catastrophique de la crise des migrants et ses terribles répercussions humanitaires.

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Critiques de Human Flow

  1. Première
    par Eric Vernay

    Aujourd’hui, plus de 65 millions de personnes fuient leur pays par la force des choses (famine, guerre, climat) mais au lieu d’agir, la société mondialisée détourne lâchement les yeux. Heureusement, grâce à Ai Weiwei, vous allez enfin pouvoir les observer, ces pauvres migrants. Et de près. Durant un an, la star de l’art contemporain installée à Berlin a supervisé un tournage pharaonique dans pas moins de 23 pays, se rendant aussi sur place. Comment montrer à bonne distance cette foule hétéroclite de femmes, d’hommes et d’enfants entassés dans des bateaux de fortune, parqués dans des camps géants, refoulés aux frontières après de harassants périples ? Ai Weiwei ne choisit pas, empilant approches et éléments au gré du vent. On assiste ainsi à une mosaïque informe et frustrante d’interviews expéditives (spécialistes, politiques, associatifs…), d’extraits de poèmes kurdes et de plans touristiques en drone façon Yann Arthus Bertrand, sans que jamais le regard ne se fixe nulle part durant 2h20, sinon sur Ai Weiwei lui-même, en plein happening humanitaire (accolades, échange de passeports, coupe de cheveux, etc). Les rares témoignages de migrants sont si superficiels qu'ils semblent tous dire peu ou prou la même chose (à quoi bon quitter un enfer pour un autre ?), ce qui est assez gênant pour un docu soucieux de conférer un visage plus « humain » aux chiffres égrenés par des JT - pourtant ici pastichés. Mais Ai Weiwei a une excellente excuse : il était trop occupé à faire des selfies.