Titre original Israël, le voyage interdit-Partie II : Hanouka
Date de sortie 14 octobre 2020
Durée 157 mn
Réalisé par Jean-Pierre Lledo
Année de production 2020
Pays de production France, ISRAËL
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Mais pourquoi le monde ne s’était-il intéressé qu’aux réfugiés arabes ? En Algérie, où j’avais vécu jusqu’en 1993, seul le malheur arabe palestinien avait un nom : " la Naqba ". Le monde arabo-musulman ne s’était-il pas purgé de tous ses Juifs… ? Et si, il n’y avait pas eu… une… mais deux " Naqbas " ? Chaque jour s’approfondit le fossé entre celui que j’avais été et celui que je devenais… Et peu à peu se reconstitue ma famille, jusque-là fantôme… Près de sa tombe, aurai-je le pardon de l’Oncle ?

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Critiques de Israël, le voyage interdit, partie II : Hanouka

  1. Première
    par Sophie Benamon

    Jean-Pierre Lledo est un documentariste franco-algérien dont l’œuvre est consacrée à l’histoire de l’Algérie. Né de père catholique et de mère juive, à Tlemcen, il s’est établi dans le pays de sa naissance et a rompu tous liens avec la partie « juive » de sa famille. Jusqu’à boycotter Israël et refuser de se rendre à l’enterrement de son oncle maternel. C’est par cet aveu qu’il débute son exploration en quatre parties (Kippour, Hanouka, Pourim, Pessah) des préconçus qu’il avait sur ce pays et plus largement de l’histoire des juifs dans les pays arabes et des musulmans en Israël. Film-enquête autant que quête autobiographique, Israël, le voyage interdit met en lumière les discriminations, les pogroms subis par les juifs dans les pays arabes. Accompagné de sa fille Naouel et de Ziva Postec (monteuse de Shoah de Claude Lanzmann), il se rend aussi compte avec perplexité que le reproche de discrimination de ses interlocuteurs arabes est démenti par leur propre situation sociale. Puis revient sur le massacre de Deir Yassin en 1948 et son instrumentalisation. Les témoignages recueillis sont laissés dans la longueur, certains sont plus parlants que d’autres. C’est un peu répétitif parfois. La longueur de ce docu (11 heures) en rebutera certains mais passionnera ceux qui s’intéressent aux relations entre Israël et le monde arabo-musulman.