Toutes les critiques de Pater

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Quand Alain Cavalier et Vincent Lindon jouent au Président et au Premier ministre, c'est tout un cinéma de l'intime qui atteint une irrésistible dimension collective. Piquant, détonant, revigorant, Pater s'impose comme un des grands films de l'année.

  2. Première
    par Bernard Achour

    C'est un jeu, une fiction politique, une histoire d'amitié, un making of, une amorce de confession, une mise en abyme, un documentaire sur une certaine France, une démonstration de tout ce qu'il est possible - ou presque - d'accomplir et de faire croire par le biais d'une caméra. Malicieux, libre, poignant, Pater procure aussi une vraie jubilation, sans échapper pour autant au destin des installations artistiques conceptuelles pour public sophistiqué, aussitôt vues et presque aussitôt oubliées. S'il est heureux que tous les films ne lui ressemblent pas, il est tout aussi capital qu'un objet comme celui-là puisse exister.

Les critiques de la Presse

  1. Libération
    par Phillipe Azoury

    C’est dans ce décor nu que Cavalier vient de déshabiller le pouvoir, le filmant en l’état, ce qui, par effet d’inversion généralisé, rend de nouveau ce jeu politicien désirable, intriguant, humain. Toute chose dont nous avons, semble-t-il le plus urgemment besoin.

  2. L'Express
    par Christophe Carrière

    Un drôle de film. Et un film drôle. Grave aussi, parfois. Vrai, toujours.

  3. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    la politique – comme le cinéma, comme la vie – n’est qu’un jeu dont "Pater", mise en abyme iconoclaste et ludique, film sur la probité, la magie du 7e art et la saveur des choses, nous rappelle le but avec une liberté, une espièglerie et une intelligence rares.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    la fois profonde, pétrie de malice et souvent très drôle, cette joyeuse méditation sur le 7e art et la politique n'a rien d'un exercice de style pompeux. Tentez l'expérience.

  5. Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Il y a toujours eu dans le cinéma de Cavalier des fulgurances, des intuitions. ­Pater va plus loin. Il ausculte l'intime en le mêlant au politique et à l'inconscient collectif. Prodigieux… et quasiment prophétique.

  6. A voir à lire
    par Camille Lugan

    Avec ce film présenté en compétition à Cannes, Alain Cavalier mène sa caméra baladeuse dans un jeu cocasse entre le cinéaste et un acteur, qui les mènera tous deux là où ils n’auraient jamais pensé se trouver. Drôle et brillant, tout en finesse, Pater - le résultat de cette expérience - est un film débordant d’ingéniosité.