De grandes espérances
The Jokers Films

Sylvain Desclous signe un thriller politique dont le suspens promet d’être haletant.

Sept ans après Vendeur, son seul long-métrage de fiction, Sylvain Desclous revient avec un drame politique porté par Rebecca Marder et Benjamin Lavernhe, tous les deux issus de la Comédie-Française. Ce n’est pas la première fois que l’actrice incarne une politicienne puisqu’elle avait prêté ses traits à Simone Veil dans le film biographique éponyme. Bientôt à l'affiche de Mon crime, le prochain François Ozon, elle est également nommée au César du meilleur espoir féminin pour sa performance dans Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain.

De grandes espérances n’est cependant pas dans la même lignée que Simone, puisque le film suit la naissance d’une femme politique complexe et ambigüe. Elle porte en elle l’ambition de changer le monde, tout en cachant un lourd secret qui va rapidement chambouler ses convictions.

Angoulême, jour 4 : De grandes espérances, La Ligne, Le Bleu du caftan

"Madeleine, brillante et idéaliste jeune femme issue d’un milieu modeste, prépare l’oral de l’ENA dans la maison de vacances d’Antoine, en Corse. Un matin, sur une petite route déserte, le couple se trouve impliqué dans une altercation qui tourne au drame. Lorsqu’ils intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d’être révélé. Et tous les coups deviennent permis," dévoile le synopsis. Les rouages de la politique vont peu à peu corrompre le couple, et la collaboration professionnelle de Madeleine avec le personnage d’Emmanuelle Bercot, également politicienne. À découvrir en salles le 22 mars.