Toutes les critiques de 50/50

Les critiques de Première

  1. Première
    par Guillaume Loison

    (...) 50/50 a l’intelligence de juguler la pesanteur du cahier des charges en le confrontant à ceux d’autres genres plus légers et plus riches. L’omniprésence de Seth Rogen, meilleur ami du héros malade et personnage central à peine voilé, opère une sorte de diversion salutaire. Pour s’en convaincre, il suffit de le voir accélérer la ruine du couple que forment Adam et Rachael. Vaudevillesque à souhait, la scène où il apporte à son pote la preuve que sa copine le trompe, sous les yeux mêmes de l’intéressée, confère aux personnages un relief insoupçonné, tout en ouvrant une nouvelle perspective : adjoindre à la survie une autre façon de considérer l’existence.

Les critiques de la Presse

  1. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Après deux films indés (Tous les garçons aiment Mandy Lane, Wackness) et quelques épisodes de la série How To Make It in America, Jonathan Levine poursuit son petit bout de chemin dans le giron du cinéma indépendant US avec 50/50, une bromance sur le cancer starring Seth Rogen et Joseph Gordon-Levitt. Un film plutôt classique dans la forme, mais drôle, bien écrit et très émouvant.

  2. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Chronique d’une amitié confrontée à l’hypothèse de la mort, "50/50" s’inspire de l’expérience vécue par Seth Rogen, l’acteur fétiche de Judd Apatow, et son pote, le scénariste Will Reiser, lorsque ce dernier fut atteint d’un cancer à même pas 30 ans.

    Sa réussite, mineure, tient sur le fil réaliste qu’il parvient à tisser entre le mélo à métastases et la comédie geek. Un équilibre qui s’incarne dans la complicité atypique entre le très propre sur lui Joseph Gordon-Levitt et le potache Rogen, supplément d’âme de ce film mi-figue mi-raisin.

  3. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    Hélas, niveau rires, le film assure le service minimum et fatigué (...) pour occuper tout son restant par une chronique mollassonne hantée par le chantage à la vraisemblance et le sentimentalisme familial.

  4. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Refusant de jouer la carte du pathos, le film allie plutôt bien une dimension acide, voire parfois dépressive, avec un ton de comédie. Mais il rate beaucoup d'autres choses (...), et même Seth Rogen qui se contente de faire ce qu'il fait toujours, de manière un peu mécanique.